Compte rendu de la réunion sur la TVA et la fiscalité

Publié le par jeunesump09.over-blog.com

 

29/11/2011 restaurant le Florida place du Capitole à Toulouse.

 

Organisation : Bernard Bousquet, délégué de la 4éme circonscription de la Haute Garonne.

 

Intervenant : Guy Pressenda, Vice président national des restaurateurs et président de l'UMIH Haute-Garonne

 

Un des problèmes des entreprises françaises est que, contrairement au modèle allemand, il n'existe pas de vrai réseaux dans lesquels les grandes industries et les PME travaillent ensemble. Le second handicap de nos entreprises sont les 35h. Pour contrer cela il faut opter pour "le travailler plus en travaillant mieux" en ouvrant des négociations par branche pour sortir des 35 heures.

 

Le problème de la fiscalité est dû aux prélèvement sociaux et les autres en général sont très importants. Il faut miser sur les entreprises non délocalisables ( restauration, coiffure...) sans pour autant faire comme l'Angleterre qui aujourd'hui n'a plus d'industrie.

 

Pour éviter la délocalisation des entreprises et donc de la fiscalité, il faut diminuer la fiscalité sur les salaires qui pèse aux entreprises et augmenter en parallèle la fiscalité sur les produits importés.

 

Dans les métiers de la restauration, les produits étaient achetés à 5,5% et revendus avec un taux de 19,6%. En réduisant ce taux à 5,5% l'Etat a sauvé 30000 emplois et en a créé 30000 de plus. Il faut savoir que dans la restauration, il y a 60000 offres d'emplois par an qui ne sont pas satisfaites par manque de personnel formé. L'Etat veut augmenter le nombre d'apprentis en France. Sur le terrain, les entreprises se trouvent face aux conseils régionaux tenus par la gauche qui refusent de créer de nouvelles sections de formations.

 

La baisse de la TVA de 19,6 à 5,5% n'a pas été bien comprise par l'ensemble de la population car elle pensait que cela allait entrainer la baisse de 14 points de leurs notes. En réalité, cette baisse a permis de dégager 2,4 milliards d'euros répartis en trois parties égales. Une pour augmenter les avantages sociaux des salariés ( primes, création d'une mutuelle...), une pour l'investissement et la mise aux normes des établissements et la dernière pour permettre aux entreprises de mettre de l'ordre dans leurs trésoreries. Le tout en répercutant la baisse des prix sur 7 produits (café, menus enfants, infusions...).

 

Pour les syndicats hôteliers, la hausse de la TVA à 7% prévu par le gouvernement ne serait pas répercutable sur leurs tarifs mais serait une contribution au redressement de la France.

 

Par rapport à la réforme de la taxe professionnelle, dans l'ensemble cela a permis aux entreprises de réduire de 30% leur imposition.

 

Jean-François VOILE

Responsables des jeunes UMP de l'Ariège.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article